Un cycle haussier serait envisageable dans le secteur immobilier d’ici trois ans selon Olivier Eluère, un économiste au sein du Crédit Agricole. Par ailleurs, la correction du marché résidentiel s’est encore fait sentir l’an dernier. Malgré cela, il ne s’effondre pas, ce qui est une bonne chose.

Dans l’ancien, 700.000 biens immobiliers ont changé de main, soit, une baisse de 14% depuis le pic 2006-2007 alors que le prix continue sur la pente douce à -2,2% sur un an et -7% depuis fin 2011 rappelle l’expert de Crédit Agricole. En revanche, le mouvement de repli est plus franc dans le neuf où les ventes sont à 4% sur un an et 32% comparé au pic.

Une correction « graduelle et modérée »

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Cette année, la tendance s’avère plus optimiste dans le neuf, contrairement à l’ancien. L’expert a analysé le marché en estimant que les signes sont particulièrement fragiles début 2015, avec un redémarrage de l’investissement locatif et la remontée des ventes de maisons individuelles. En tout cas, il n’y a aucun krach en vue pour l’heure.

« La correction du marché français reste graduelle et modérée, beaucoup plus que dans les autres pays européens » explique Olivier Eluère. Or, cela évoque une conjonction d’éléments tant négatifs que positifs pour maintenir le marché à flot. La demande doit résister à trois facteurs négatifs, à savoir, « la hausse du taux de chômage, les mesures fiscales et le niveau trop élevé des prix ».

Un rebond en perspective

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La conjoncture actuelle n’est pas en mesure d’améliorer la situation dans les mois qui viennent. Il faudra attendre en 2018 pour assister à un véritable rebond du marché immobilier, dans la mesure où « la baisse des prix et des taux des derniers trimestres » se poursuivent, ramenant ainsi les prix à leur fair value. En effet, les prix seront sous-évalués et attractifs. A cela s’ajoute la baisse du chômage.

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